Trouduc or not trouduc, that is the question

On pourrait croire que lors d'un premier rendez-vous, les hommes seraient pour de bon, revenus à l'époque victorienne, avec dîner romantique à la clé, baisers timides et maîtrisés, et toutes sortes de petites choses qui nous poussent à ne plus nous méfier des hommes. Dans le fond, s'ils font ça, c'est uniquement pour nous amadouer, de nous mettre dans leur poche afin de nous emballer plus vite. Ainsi, nous nous retrouvons sans plus attendre au lit avec eux, et pas pour une partie de Monopoly. A un certain moment, les hommes ont besoin de « se vider », et oui, les mots sont cru, mais c'est ce qu'il faut employer pour prouver à quel point les mâles de notre époques sont conspirateurs et manipulateurs afin de nous trainer au lot (dans un but purement sexuel, sinon, ou est l'enjeu et le plaisir ?). Si l'une d'entre nous en revanche, se vente d'être tombée sur la perle rare, elle trouvera ostensiblement une faille qui fera que la perle rare n'est plus aussi rare mais est juste un homme qui est juste parti pisser au moment de la distribution du machiavélisme.

De nos jours, les hommes ne pensent qu'à coucher un soir, les femmes seraient alors, en quelque sorte, des mouchoirs jetables dont on se sert une fois et on ne veut plus entendre parler après la partie de plaisir. Le sexe passionné, après des semaines, voire des mois d'attente afin que le moment soit parfait a laissé place à un sexe dénué de sentiments entre deux personnes (ou plus selon les envies) presque inconnus ou rencontrées dans ce but précis où tout est bon pour « prendre son pied » et « tirer son coup ».

Les hommes seraient-ils des animaux sans peur et sans reproches, que l'éventualité d'une relation effraie au plus haut point ?